Filtre planté de roseaux

Les filtres plantés de roseaux assurent le traitement des eaux usées brutes domestiques simplement dégrillées.

Les roseaux ont un système racinaire très développé. Ces racines, spécialisées dans l’absorption de l’eau et des sels minéraux contenus dans le sol, accumulent des réserves et permettent à la plante de se fixer au substrat.

Au cours des processus d’absorption, les racines libèrent des glucides, des enzymes et d’autres nutriments, utilisables par les micro-organismes. L’intense réseau racinaire favorise donc la fixation des bactéries épuratrices sur les rhizomes. Elles abritent donc une flore bactérienne importante, qui se nourrit des effluents et dégrade la matière organique. Toute une population de bactéries, champignons et autres micro-organismes se concentre ainsi autour de la racine : on estime que les bactéries, dans cette zone privilégiée, sont 20 à 10000 fois plus nombreuses que dans un sol nu. Ces micro-organismes vont favoriser la minéralisation de l’azote et du phosphore, qui seront alors disponibles pour la plante.

Ainsi se crée une étroite coopération entre plantes et micro-organismes. Cette partie du sol où des organismes vivants sont associés est appelée la rhizosphère. L’activité microbienne au niveau de cette rhizosphère dépend de différents facteurs, comme la teneur en eau et en oxygène. Les bactéries fixées au niveau de cette rhizosphère sont aérobies : elles ont besoin d’oxygène pour dégrader la matière organique.

Les filtres plantés existant sur la Communauté urbaine :

  • Aubilly
  • Bouilly
  • Branscourt
  • Chaumuzy
  • Chigny les roses
  • Courcelle Sapicourt
  • Courmas
  • Crugny
  • Faverolles et Coëmy
  • Mery Prémecy
  • Pévy
  • Pourcy
  • Prouilly
  • Saint Euphraise et Clairizet
  • Savigny sur Ardres
  • Sermiers
  • Serzy et Prin
  • Ventelay

Lagunage

Le lagunage est un système de traitement des eaux qui se sert des mécanismes naturels de l’environnement où l’eau est épurée par des micro-organismes variés. Cette filière est principalement utilisée pour l'assainissement semi-collectif (plus de 20 équivalent-habitant).

L’épuration par lagunage naturel repose sur la présence de bactéries aérobies et d’algues. L’oxygène nécessaire à la respiration bactérienne est produit par des végétaux en présence de rayonnement lumineux.

Ces eaux traversent trois bassins successifs d’environ un mètre de profondeur.

  • Lors de l’arrivée dans le premier bassin où les bactéries prolifèrent, la partie organique des eaux usées va être dégradée pour produire des éléments nutritifs. Ces bactéries consomment de l’oxygène et produisent du CO2. Les particules lourdes décantent dans ce premier bassin et s’accumulent sous forme de boues au fond du bassin (évacuées après 10 ans, les boues peuvent être épandues dans les terrains agricoles).
  • Lors de l’arrivée dans le second bassin, les eaux usées sont en présence de sels nutritifs, de soleil et de CO2. Le phytoplancton se développe et produit ici de l’oxygène. Les bactéries pathogènes sont éliminées.
  • Le zooplancton se développe dans le troisième bassin. Il se nourrit avec le phytoplancton produit dans le second bassin et de bactéries. Il consomme de l’oxygène. La clarification de l’eau peut être assurée par le développement de petits crustacés.

Les lagunages sur la Communauté urbaine :

  • Cauroy-lès-Hermonville
  • Chamery
  • Chaumuzy
  • Ecueil
  • Pourcy
  • Villers-Franqueux

Dernière mise à jour : 26 août 2025

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